Comment est venue cette idée de créer une sélection algérienne ? «On ne peut pas encore parler de sélection. L’Algérie l’aura bientôt, tout comme sa Fédération. On attend le label officiel. C’est également la naissance d’une association, l’AJOAH, l’association des joueurs d’origine algérienne de hockey sur glace.»

Qui compose cette future sélection ? «Des Algériens mais aussi des Français qui bénéficient de la double nationalité. La plupart jouent en France. D’autres évoluent en Suisse, au Canada, en NHL (championnat nord-américain). Tous ne seront pas là pour le match de gala organisé à Amnéville le 28 décembre. Mon père, Djilali et moi-même, nous jouerons. Mais aussi Djamel Zitouni (Ligue Magnus, Épinal). Djamel Bouhadouf, notre coach, est également spinalien.»
Pourquoi avoir choisi la sélection algérienne et non pas française ? «C’est trop tard pour être en équipe de France. J’ai participé à des stages avec l’équipe de France jeunes, depuis les portes se sont refermées. Honorer la sélection de joueurs d’origine algérienne, c’est notre façon de dire que l’Algérie aussi peut avoir de bons hockeyeurs. C’est défendre nos couleurs, notre drapeau.»
Le match de gala du 28 décembre opposera l’Algérie au reste du monde… «Plutôt au reste de la Lorraine. C’est une rencontre entre copains. En face, il y aura des Spinaliens, mes coéquipiers d’Amnéville et des Luxembourgeois. On fêtera la naissance de notre équipe en famille.»